Déclaration de Nicolas Hulot après sa rencontre avec l'autre Nicolas

Nicolas Hulot vient de rencontrer Nicolas Sarkozy pour lui demander de créer un plan « marshall » de l’écologie

extrait de la déclaration de nicolas hulot au sortir de l'entretien

Comment fabriquer une société climatiquement correcte ?
Nicolas Hulot : « Il va falloir une panoplie d’instruments. Il faut de la régulation, ça c’est clair. Dans la régulation, dans les outils qu’on connaît, y a de la norme, y a de la réglementation, y a de la fiscalité. En clair, il va falloir trier : pour les ressources qui viennent à épuisement, qui ne sont pas renouvelables, et bien en fonction des stocks, il faut accompagner la décroissance, pour éviter que la pénurie soit brutale. Pour les flux qui demandent un peu de soulagement pour se régénérer, par exemple, prenons les ressources halieutiques ou les stocks d’eau potable, là il faut de la régulation, encore une fois, parfois suspendre des prélèvements. Pour des offres industrielles qui sont incompatibles avec la réalité énergétique environnementale, et bien il faut les stopper, tout simplement, et on sera pas forcément mois heureux, parce qu’en réalité cette profusion d’offres, ce n’est pas une démonstration de la liberté c’est une démonstration de notre addiction donc choisir dans ces offres en fonction de la réalité physique et de la compatibilité physique avec notre monde quelque part c’est reprendre la main sur notre progrès sur notre destinée. Voilà. C’est aussi par de la politique, c’est de dire par exemple aux industriels ce que l’on souhaite d’eux, c’est dire aux industriels automobiles voilà moi je vous mets une norme à 50g de CO2 vous avez dix ans pour la réaliser, et puis voilà, à vous de jouer ! Et c’est pas l’inverse, c’est pas aux industriels automobiles de dicter leur loi
Non pas à l’aune de critères idéologiques, simplement à l’aune de critères physiques. Qu’est-ce qui est compatible avec la faculté de la planète à répondre à nos besoins ? Avec les ressources disponibles ? Y a des ressources qui s’épuisent dans un stock fini, puis y a des ressources qui se renouvellent, en fonction on fait avec. Et si on veut éviter évidemment une société de privations, de rationnements, avec des conséquences, notamment sur nos démocraties qui sont quand même assez réactives et bien il faut effectivement, si tenté qu’il en soit encore temps, construire cette société de sobriété, et la sobriété, encore une fois, c’est ce point subtil d’équilibre entre ce que la nature peut nous donner et ce qu’on peut lui demander, mais ça va nous demander de réviser quand même beaucoup de notre appétence, et de procéder par renoncement et acquiescement, et de limiter nos besoins, et de sortir de cette société qui tous les matins nous crée des besoins dont on n’avait même pas pensé la veille. »

source : Nathalie Fontrel pour "CO2 mon amour", france inter

Quand je pense que c'est un écologiste "de droite" qui parle... ah la la, y a plus de valeurs, mes bons messieurs
Au Figaro ils ont pas aimé.

Je me demande à quoi pensait l'autre Nicolas à la fin de l'entretien.

Qu'est ce qu'ils ont dit au figaro ?

Laisse-moi faire appel à ce truc qui s'appelle ma mémoire si mes souvenirs sont exacts...
Nan, ça vient pas.

D'instinct mais sans désir de caricaturer leurs propos, je dirais qu'ils en ont pensé les pires choses, que c'était une volonté d'intervenir dans le système et que ça allait pas arranger les choses en ces temps de crise. Bref la côte de monsieur Hulot n'est pas au beau fixe dans les locaux du figaro, même si à mon avis il s'en tamponne pas mal.

Enfin après quelques recherches sur google et sur le site du figaro vraiment très très lent, je n'ai aucune preuve de ce que j'avance, vous excuserez donc ma figarophobie primaire.